Promotion de la lutte contre la pollution de l’air : l'électromobilité en Chine 2.0

En 2020, 5 millions d'automobiles seront supposées rouler sans émissions sur les routes de Chine. Le gouvernement chinois poursuit cet objectif pour offrir un avenir plus viable aux mégapoles chinoises qui subissent les effets d'un smog permanent.

A l'heure actuelle, le gouvernement investit l'équivalent de 10 milliards d'euros, installe des stations de recharge et attire les consommateurs avec des cadeaux en espèces lorsque ceux-ci optent pour l'achat d'une voiture électrique. La plus grande incitation demeure cependant l'attribution immédiate d'une plaque d'immatriculation, ce qui est extrêmement rare. A Shanghai, ville où 10 000 plaques d'immatriculation maximum sont mises aux enchères annuellement pour les propriétaires de véhicules particuliers, ceux-ci doivent payer l'équivalent de jusqu'à 10 000 euros. L'élimination du smog dans les grandes villes constitue une motivation en Chine pour encourager l'électromobilité. L'autre raison est que l'industrie automobile chinoise a dû se rendre à l'évidence en constatant qu'elle n'est pas en mesure de faire concurrence aux marques traditionnelles occidentales, bien établies sur le marché. Toutefois la pôle position sur le marché des véhicule électriques est encore libre et la Chine veut se l'assurer. Elle investit à ce titre dans le développement et la production de véhicules électriques et a besoin d’experts en électromobilité. Elle a aussi besoin de bons formateurs pour former ces experts. C’est la raison pour laquelle le Centre de formation de l’électromobilité du TÜV Rheinland a ouvert ses portes en 2015 à Shanghai. Les formateurs y suivent des cours de formation en électromobilité.

Dans le cadre des échanges entre l’Allemagne et la Chine en matière de formation, l’Institut allemand Fraunhofer pour la technologie de production et recherche appliquée sur les matériaux (IFAM), l’académie « TÜV Rheinland Akademie GmbH » et la société Lucas-Nülle GmbH travaillent en étroite coopération à la mise en œuvre du centre de formation. Lucas-Nülle a adapté son système didactique « CarTrain Véhicules hybrides et électriques II » aux besoins du marché chinois et l‘Académie TÜV Rheinland met à disposition des salles de classe et des documents de formation à Shanghai pendant que l’IFAM forme les futurs formateurs. Pour en savoir plus sur le nouveau centre de formation à Shanghai, nous vous invitons à consulter le site Internet commun des partenaires de coopération : http://e-mobility-blog.tr-academy.com/

- 04.05.2016